[CP] Parvis des droits de l’homme : 700 clowns tristes pour la solidarité avec les plus fragiles et contre l’euthanasie

24/03/2012

24 mars 2012- Parvis des Droits de l’Homme – Paris

A midi, 700 clowns tristes, aux visages pâles, vêtus de blanc se rassemblent sur l’Esplanade des Droits de l’Homme du Trocadéro à Paris. Etape exceptionnelle du Tour de France de la solidarité d’Alliance VITA, qui en compte 50, dans toute la France, de mars à mai 2012.

En ce samedi 24 mars 2012, les clowns tristes ont fuit le Cirque d’Hiver de Paris, qui va être investi le même jour par les promoteurs de l’euthanasie. Ces derniers veulent faire croire aux candidats à l’élection présidentielle que l’injection létale ou le suicide médicalement assisté constituent une solution humaine en cas de grave dépendance ou de fin de vie. Qu’un soignant puisse provoquer délibérément, en toute légalité, la mort de celui qu’il soigne est une grave régression pour les Droits de l’Homme.

Au Trocadéro se tient le Cirque du Printemps. Celui de la vie.

Les clowns tristes, symboles de l’innocence, s’y sont réfugiés avec leur grand cœur, signe de la vie et de l’amour.

Les voilà tous recroquevillés derrière les cœurs, apeurés. Seuls leurs visages blancs émergent. On peut lire : « Soigner n’est pas tuer ». Musique ! C’est Paul Mc Carney qui chante « Live And Let Die ». Les clowns rebelles se lèvent doucement et tiennent les cœurs bien haut, au-dessus de leur tête. Puis ils virevoltent et l’on peut lire leur second appel : « Solidaires des plus fragiles ». A l’hôpital, auprès des enfants ou des adultes, dans les maisons de retraite, les clowns sont souvent invités pour détendre et consoler. Ils s’engagent. Ils écoutent. Et c’est une chaine de solidarité qui dilate soudain leur rassemblement. 700 clown se tiennent par le cœur et dansent sur le Parvis des Droits de l’Homme. Ils ont tous les âges. Mais la chanson s’achève. Foudroyés, les clowns s’effondrent. Ils sont étendus au sol dans leurs linceuls blancs. Les cœurs continuent d’exhorter les candidats à l’élection présidentielle à ne pas basculer dans l’euthanasie : « Soigner, n’est pas tuer ».

Alliance VITA, organisatrice du Flash-mob rappelle sur une grande banderole sa conviction : « Non à l’acharnement thérapeutique, non à l’euthanasie. Oui aux soins palliatifs. » Elle proteste contre ceux qui prétendent que notre société, au lieu de prendre soin des personnes malades ou en fin de vie jusqu’au terme de leur vie, devrait leur administrer la mort. A l’écoute, par son service www.sosfindevie.org des personnes confrontées aux épreuves de la fin de vie, elle entend les souffrances et les détresses des personnes malades et de leurs proches, celles des soignants. Alliance VITA sait bien qu’entrouvrir la porte à l’euthanasie, menacerait très vite la vie des plus vulnérables. Alliance VITA plaide pour accentuer le développement des soins palliatifs, l’instauration d’une véritable « culture palliative » et la solidarité vis-à-vis des personnes malades, dépendantes et âgées. Car toute personne humaine reste toujours digne : digne d’être soignée, digne d’être aimée.

Le Docteur Xavier Mirabel, président d’Alliance VITA et expert médical du site SOS fin de vie, Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, fondateur de SOS fin de vie et auteur de La Bataille de l’euthanasie (Salvator – 2012), sont en ce jour les porte-voix des clowns tristes.

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