A tous les exclus de la joie de vivre

24/11/2014

La joie simple des rires en cascades, La joie d’une tendresse échangée, La joie d’une confiance accordée, La joie des exaltations partagées, La joie des victoires à l’arrachée, La joie puisée dans un regard heureux, La joie éblouie d’une beauté éphémère, La joie d’un paysage calme et serein, La joie d’une complicité profonde, La joie des souvenirs évoqués, La joie des instants volés à l’éternité, La joie de bras en qui s’abandonner, La joie de se savoir aimé.

Ces joies semblent parfois totalement hors d’atteinte, au point que certains en viennent à souhaiter abréger leur vie. Vous pensez peut-être à un proche touché par la maladie, acculé au désespoir par des épreuves multiples, ou confronté à l’approche inexorable de la mort. Sont-ils encore concernés par la joie de vivre ? Faudra-t-il se résigner à les en exclure ? Il est toujours temps de trouver quelle joie simple on pourrait leur procurer, et ce qui peut y faire obstacle. Soulager la douleur, combler la solitude, satisfaire l’urgence vitale, dispenser les soins quotidiens, trouver un chemin inédit pour procurer de la joie, redire à cette personne accablée que sa joie nous importe, et lui communiquer. N’ayons plus aucun doute, notre devoir de solidarité est de multiplier toutes les initiatives qui permettront que personne, jamais, ne puisse se sentir exclu de l’accès à la joie de vivre.     (*) Trois maisons de vie ont été mises en place dans le cadre du Plan de Développement des Soins Palliatifs 2008-2012 : Carpe Diem à Besançon (Doubs), L’Oasis à Seysses (Haute-Garonne), et La Maison de Lionel au Teil (Ardèche). On pourra regretter la décision de fermeture de La Maison de Lionel fin 2013, qui montre l’urgence d’un nouveau plan de développement des soins palliatifs, ambitieux et sachant s’inspirer de ces expériences positives.

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