Tugdual Derville décrypte le rapport Claeys-Leonetti pour Soulager mais pas Tuer

14/12/2014

Suite à la remise officielle du rapport Claeys/Leonetti au Président de la République, vendredi 12 décembre, Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita, et porte-parole du colle Soulager mais pas tuer“, s’est exprimé auprès des médias sur le danger de la sédation, mettant en garde contre une “euthanasie masquée”.  

DÉPÊCHE AFP (reprise par de nombreux médias)

Pour le porte-parole de Soulager mais pas tuer, Tugdual Derville, également porte-parole de La Manif pour tous, “l’interdit de tuer est fondateur de la confiance entre soignants et soignés” et la proposition des deux députés, même si elle ne parle pas d’euthanasie introduit un “risque de tour de passe-passe” entre soulagement profond et mort.  

LE MONDE : « On a toujours été hostiles à une interprétation extensive de la loi Leonetti », déclare Tugdual Derville, évoquant une « pente glissante ». Pour lui,« systématiser un droit à la sédation terminale, c’est prendre le risque de l’euthanasie déguisée ».

Dans l’après-midi, le collectif a publié un communiqué dans lequel il rappelait qu’il inviterait « les Français à descendre dans la rue s’il se confirme que l’interdit de tuer est remis en cause ».

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LE FIGARO : «Rendre les directives anticipées contraignantes, c’est prendre le risque de mettre à mal le dialogue soignant/soigné. Il ne faut pas faire des médecins les exécuteurs de prescriptions des patients, avertit Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita et porte-parole du nouveau mouvement anti-euthanasie «Soulager mais pas tuer».

Une digue importante est en train de sauter. Cette proposition lève l’interdit de tuer par un artifice, avec la conjonction de la sédation, de l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation. Il s’agit bien d’administrer la mort. C’est gravissime de mélanger des sédations légitimes et celles qui seront euthanasiques. Le risque, c’est de répondre à l’angoisse des Français sur la mort par la promesse d’une anesthésie générale. On fait croire que mourir en relation avec ses proches est devenu insupportable.»

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LE GENERALISTE : Parmi les associations anti-euthanasie, le mouvement “Soulager mais pas tuer” critique le recours à une “sédation terminale jusqu’à la mort” qui “s’apparente à une euthanasie masquée”. Pour le porte-parole de cette association, Tugdual Derville, “l’interdit de tuer est fondateur de la confiance entre soignants et soignés” et la proposition des deux députés, même si elle ne parle pas d’euthanasie introduit un “risque de tour de passe-passe” entre soulagement profond et mort.

Lire l’intégralité de l’article LA VIE : « Arrêter la nutrition et l’hydratation, qui sont des soins, c’est provoquer dans un délai rapide une fin qui aurait être plus longue, alors que pendant cette fin, le malade a besoin de tous nos soins », déclare ainsi Tugdual Derville, le secrétaire général d’Alliance Vita. 

Pour « Soulager mais pas tuer », le mouvement de contestation dont il est le fer de lance, il y a danger, notamment à partir du moment où les dispositifs contraignants s’articulent entre eux. « Les directives anticipées d’un côté, la possibilité de l’autre d’interrompre l’alimentation et l’hydratation, et la systématisation de la sédation, cela constitue de fait un cocktail qui permet d’obtenir la mort. Nous y voyons de l’euthanasie déguisée », dénonce ainsi Tugdual Derville, qui voit là le renforcement de ce qui était « une dérive de la loi Leonetti »« Au moment où le basculement est attesté publiquement, nous disons ‘attention à la pente glissante’ ! » 

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FAMILLE CHRETIENNE : « Nous sommes face à un risque d’euthanasie qui ne dit pas son nom, affirme Tugdual Derville, cofondateur du collectif Soulager mais pas tuer. Il y a une sorte de tour de passe-passe avec cette sédation que l’on tire du chapeau. La sédation en phase terminale, exceptionnelle, qui assume le double effet (soulager la douleur au risque d’accélérer la survenue de la mort), se trouve mélangée, comme dans une salade empoisonnée, avec la sédation euthanasique. »

Cette proposition de sédation continue jusqu’au décès n’est pas sans rappeler les actes posés par le Dr Bonnemaison, acquitté en juin dernier par la cour d’assises de Pau. « On ne fait rien d’autre que de cautionner ce type de dérapage », assure Tugdual Derville, également délégué général d’Alliance Vita. Sans parler de la possibilité de poser une sédation profonde et continue sans hydratation dont la finalité ne fait aucun doute.

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