IVG médicamenteuses par les sages-femmes : Le SYNGOF pointe des risques

17/06/2016

Dans un communiqué de presse du 13 juin 2016, le Syndicat national des gynécologues obstétriciens français (SYNGOF) dénonce les risques du décret publié le 2 juin,  élargissant le champ d’action des sages-femmes aux interruptions médicamenteuses de grossesse et à la prescription des arrêts de travail post IVG.

Le SYNGOF rappelle que les IVG médicamenteuses ne sont pas sans risque de morbidité, voire de mortalité, et que ces situations pathologiques relèvent alors d’une nécessaire prise en charge médicale par un médecin.

Le  SYNGOF estime que « la Ministre des affaires sociales, en permettant ces pratiques contre l’avis des médecins consultés, ne mesure pas bien le risque qu’elle fait encourir à la population en voulant masquer la carence organisée des gynécologues ». De plus, le Syndicat des gynécologues dénonce  « une intention malveillante de la part du ministère des affaires sociales à l’égard de la médecine de proximité », analysant comme une « discrimination faite aux femmes majeures de ne pas avoir droit à l’anonymat »  lorsqu’elles s’adressent à leur médecin de ville pour faire pratiquer une interruption de grossesse, contrairement à celles qui s’adressent aux centres  hospitaliers.

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