Toujours secourir, jamais “aider” à mourir !
happening
Le Cri
Plus de 800 membres des équipes locales VITA sont allés à la rencontre des Français, distribuant des tracts pour les sensibiliser au sujet, recueillir leur avis, leurs témoignages, et enquêter sur la question sensible du suicide assisté et de sa prévention.
Pourquoi s'être inspiré de ce tableau ?
Mondialement connu, « Le Cri » de Munch est certainement l’expression la plus dramatique de la douleur, de l’angoisse, du désespoir.
Alliance VITA veut provoquer une prise de conscience collective : tout suicide est un drame et un appel à l’aide !
Mais au fait, de quoi s'agit-il ?
Légaliser l’assistance au suicide va ruiner sa prévention.
Derrière le cri silencieux des personnes qui souffrent,
il y a toujours un appel à l’aide et à la solidarité. Ne les abandonnons pas !
Face à ce projet, nos cris s’élèvent…
un cri d'effroi
un cri de colère
un cri de révolte
un cri d'alerte
un cri de mise en garde
un cri d'alerte
un cri de mise en garde
Par ces cris, nous appelons ceux qui nous gouvernent à sauvegarder le premier objectif de toute société digne de l’humanité : soutenir et protéger la vie des personnes les plus fragiles, toujours les secourir, les aider à vivre, jamais à mourir.
Tel est le fondement de la vraie solidarité.
le suicide assisté
Dépasser les idées reçues
"Le suicide, c'est violent et traumatisant pour les proches. Le suicide assisté, c'est "plus propre", "plus doux". Et on a le temps de s'y préparer."
En autorisant le suicide assisté sous certaines conditions, on exclut de facto certaines personnes de la prévention du suicide.
Aux Pays-Bas, pays où le suicide assisté et l’euthanasie sont dépénalisés depuis 2001, le nombre de suicides est passé de 8,3 pour 100 000 habitants, en 2007, à 10,6, en 2021 soit une hausse de 27%. Dans le même temps, la hausse du taux de décès à la suite d’une euthanasie, est passée de 1,6 % en 2007 à 4,8 %, en 2021.
"Le cadre légal actuel ne répond pas à toutes les souffrances."
Le suicide assisté et l’euthanasie n’éliminent pas la souffrance mais provoquent la mort. C’est une forme d’abandon. Au contraire, il faut garantir l’accès aux soins palliatifs. D’après l’expérience des services de soins palliatifs, les rares demandes d’euthanasie demeurent quasi inexistantes une fois la souffrance soulagée. La demande de mort est presque toujours un appel à l’aide.
"Légaliser le suicide assisté permettra à chacun de faire son choix sans obligation pour ceux que ne le souhaiteront pas."
Ce nouveau droit impose à la société de s’organiser pour le rendre effectif en impliquant des soignants pour prescrire ou administrer les produits létaux. Il est donc inexact de dire que ce droit ne s’impose qu’à ceux qui opteront pour un suicide assisté.
"Le suicide assisté et l’euthanasie seront encadrés par un cadre strict."
En Belgique, le nombre d’euthanasies a décuplé depuis la légalisation en 2002. L’euthanasie est ouverte aux mineurs sans limite d’âge depuis 2014 et tous les établissements de santé sont forcés de la pratiquer depuis 2020. Par ailleurs plusieurs patients souffrant de dépression ou de troubles psychiatriques ont été euthanasiés comme la jeune Shanti de Corte, euthanasiée pour dépression alors qu’elle avait échappé à l’attentat de l’aéroport de Bruxelles en 2016.
La Suisse a ouvert le suicide assisté aux détenus et aux personnes fatiguées de vivre, les rendant éligibles à la mort.
Au Canada, pays où l’on meurt le plus par euthanasie, une ancienne combattante de l’armée s’est vu proposer l’euthanasie par un agent du ministère des anciens combattants alors qu’elle ne demandait que le soutien et les services auxquels elle avait droit.
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