Université de la vie 2024 : Soirée 2 : « La vie dans son déploiement »

24/01/2024

Université de la vie 2024

Soirée 2 : « La vie dans son déploiement »

 

 

« La vie dans son déploiement » : la 2e soirée de l’Université de la vie a rassemblé près de 8000 participants

 

Inaugurée avec des clés pour “enjoliver” le monde, “La vie dans son déploiement” s’est conclue sur la quête humaine universelle du bonheur. Entre ces deux questions essentielles pour se déployer, la séquence s’est intéressée aux jeunes avec une double interrogation : comment les aider à grandir et à unifier leur vie en faisant des choix libres et responsables et comment les guider quand se banalisent les questionnements de genre, quand être homme ou femme n’est plus si évident ?

 

La question que chacun se pose sur son devenir personnel est valable également à l’échelle de l’humanité. Pour le porte-parole d’Alliance VITA, Tugdual Derville, nous avons à « fonder une humanité nouvelle, qui sache dépasser matérialisme, individualisme et hédonisme, pour dompter la puissance de la technique et protéger la vie ». Pour y contribuer, Tugdual nous invite à devenir des “enjoliveurs”, c’est-à-dire à rendre le monde meilleur en commençant par nous reconnaître héritiers et reliés. « Ici et maintenant, il reste des milliards de façons d’enjoliver le monde : le connaitre et faire connaitre, le réparer et le consoler, le bonifier et l’humaniser… », précise-t-il.

Être “enjoliveur” suppose de porter sur le monde et l’humanité un regard sain : émerveillé, curieux, attentif aux manques, aux blessures, aux besoins. Ce regard sain assumera la tension entre les sentiments de plénitude et d’insatisfaction. Alors peut s’exercer notre triple responsabilité dans notre façon d’enjoliver le monde : responsabilité de préservation, responsabilité de transmission, responsabilité d’innovation.

 

Fort de 14 ans d’expérience d’éducateur à la vie affective et sexuelle, Laurent Blaise constate que les jeunes rencontrés rêvent de construire un amour durable tout en craignant que ce soit impossible. Leur soif de bonheur durable leur semble difficile parce qu’ils manquent souvent d’estime, de confiance en eux, et se posent beaucoup de questions par rapport à leur identité personnelle et à leur avenir affectif.

Ils sont aussi fragilisés par une confrontation précoce à la pornographie, par la pression liée aux réseaux sociaux, par les séparations, la monoparentalité… Pour les aider à répondre à leur désir profond, il est fondamental de parler de relation et pas seulement de relations sexuelles. Et l’animateur de conclure : « Il est bon d’aider le jeune à développer sa réflexion sur ce qu’il veut vivre dans sa relation aux autres, à réaliser que la personne est un être de relation, à développer sa liberté et sa capacité à poser des choix responsables, sans occulter les conséquences de ses actes. »

 

Une psychologue clinicienne a ensuite partagé son expérience d’accompagnement auprès des enfants dits transgenres. Le nombre de jeunes s’estimant l’être est en nette augmentation. Ils vivent une profonde détresse qu’il s’agit de reconnaître et d’accompagner dans la durée tout en gardant à l’esprit qu’en réalité le pourcentage mondial de jeunes réellement dysphoriques reste très faible. De nombreux facteurs peuvent expliquer ce mal-être et chaque histoire est singulière.

Face à un enfant qui manifeste sa volonté de changer de prénom voire de genre, il est essentiel de l’accueillir inconditionnellement, d’écouter son histoire et son ressenti, ce qui ne veut pas dire forcément adhérer sans conditions à son discours. Car tout accepter peut installer le jeune dans une vraie solitude intérieure. Et on risque de passer à côté d’une pathologie cachée et donc de la prise en charge dont il aurait réellement besoin.

 

C’est quoi le bonheur ? C’est sur cette question inépuisable et éclairée par Raphaëlle de Foucauld que s’est achevée cette 2e soirée. Thérapeute et créatrice du concept « 2 minutes de bonheur », Raphaëlle développe des outils simples et concrets pour faire le plein de positif. Selon elle, travailler la qualité des liens avec les autres est primordiale dans cette quête du bonheur. « Profondément, mener une vie en accord avec nos valeurs et apprécier le moment présent sont des chemins de bonheur ».

 

Rendez-vous le 29 janvier pour la 3e soirée intitulée « La vie à son achèvement ».

Retrouvez le programme de l’Université de la vie 2024.

université de la vie 2024 : soirée 2 : « la vie, dans son déploiement »

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