La famille contraint à vivre ensemble des personnes qui ne se choisissent pas. Pour que la vie en communauté soit possible malgré une grande diversité de caractères, il est nécessaire que chacun fasse un travail sur soi. Martin Steffens, philosophe, nous permet de comprendre que c’est ce qui nous prépare à vivre dans la communauté plus vaste que constitue la société, et à agir en citoyen.
Accompagnateur bénévole en soins palliatifs pendant plusieurs années, Tanguy CHÂTEL nous présente cette expérience forte. Confronté à la souffrance de personnes en fin de vie, il témoigne de l’importance d’aider ces personnes à vivre le temps qui leur reste, à être vivantes jusqu’à la mort. Les fréquenter nous aide nous aussi à être plus vivants.
Le corps exprime la singularité d’individus séparés. Il nous distingue les uns des autres. Pourtant Martin Steffens nous montre qu’il porte aussi la marque de la nature sociale de l’homme et que c’est par lui que nous pouvons entrer en relation avec les autres. Le corps est donc à la fois l’expression de la singularité de chaque individu, mais également une manifestation de notre nature relationnelle.
Récemment, le ministère de la famille est devenu le ministère deS familleS. Aujourd’hui, la famille n’est plus envisagée comme une réalité naturelle de référence, mais comme le résultat de constructions modulables. Il y a là une logique historique et sociologique à l’origine de cette transition. Thibaud COLLIN nous invite à nous fonder sur les aspirations profondes du cœur de l’homme pour retrouver le véritable sens de la famille.
Philosophe et écrivain français, il travaille sur des questions de philosophie morale et politique. Il enseigne en classes préparatoires à Paris et fait aussi partie du corps professoral de l’institut d’études anthropologiques Philanthropos. Auteur de : • Les lendemains du mariage gay, 2012 • Sur la morale de monsieur Peillon, 2013
C’est dans la famille que peut se construire le lien social. Dans une société en crise, la redécouverte de la place de la famille est un enjeu politique majeur. C’est dans les familles d’aujourd’hui que se prépare le monde de demain. Elle est la première communauté de vie, le lieu d’apprentissage de la vie avec les autres. Mathieu Detchessahar nous invite à découvrir ces enjeux.
Reprenant les philosophes Chesterton et Hans Ionas du XXè siècle, Martin STEFFENS expose l’importance de prendre en compte notre passé et la perspective des futures générations dans les débats politiques actuels. Sans ces absents, l’homme est privé d’origines et d’horizon. L’embryon est un troisième absent qui doit peser dans nos débats politiques : car menacer l’embryon c’est risquer de réduire l’homme à l’état d’amas de cellules et de le déshumaniser.
La question de l’embryon dans le droit démontre les incohérences dans la manière dont il est traité : la seule possibilité qu’il soit une personne impose de le traiter comme tel. Alors que le mépriser fragilise le lien de solidarité entre tous, instillant un doute quant à la valeur de chacun.
Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, adresse un appel à l’attention de tous les élus et candidats à des responsabilités politiques, pour protéger et défendre la famille.
L’embryon fait aujourd’hui l’objet de traitements contradictoires : matériau de recherche ou futur bébé, sa nature change selon le regard qui est posé sur lui. Embryon qui es-tu ? Blanche STREB nous invite à poser un regard de vérité sur l’embryon et à le reconnaître tel qu’il est vraiment : celui qui est déjà animé par la vie, dès la toute première cellule et qui le sera jusqu’à sa mort. Il nous appartient à chacun de changer notre regard sur l’embryon et de le reconnaître comme citoyen.
Il est aujourd’hui crucial de respecter la dignité inhérente à l’homme. La tentation de l’avortement sélectif ou de l’euthanasie revient à nier la dignité des personnes porteuses de handicaps ou en grande dépendance. Caroline ROUX nous rappelle qu’appréhender la souffrance doit se faire courageusement, en abordant les problèmes de front sans rejeter les plus fragiles. Le progrès réside dans la créativité déployée pour aider ces personnes, et non dans leur élimination.