Dossier
Législation sur la fin de vie
L’enjeu
La loi Fin de vie du 2 février 2016 contient des ambiguïtés dangereuses et des risques de dérives vers des fins de vie provoquées, par des sédations abusives à but euthanasique non-avoué. A la demande de patients, de leurs proches ou même à l’initiative de médecins eux-mêmes, le risque est d’ouvrir la porte à des formes directes ou indirectes d’euthanasie et/ou de suicide assisté.
Les dernières actus
Retour sur la session 4 de la Convention citoyenne
Du vendredi 20 au dimanche 22 janvier, les citoyens de la Convention citoyenne se sont à nouveau réunis pour la deuxième session de la phase de délibération. Au cours de cette session, se sont enchaînées les tables rondes mêlant soignants, associations et...
Evaluation parlementaire de la loi Claeys-Leonetti : Alliance VITA auditionnée lundi 30 janvier
Une mission d'évaluation de la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016 se réunit régulièrement depuis le 12 janvier et procédera à l'audition d'Alliance VITA le lundi 30 janvier. Née de la volonté de la présidente de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée...
Le suicide assisté non reconnu par le droit européen
Suicide assisté : le Conseil d'Etat déboute une nouvelle demande de l'association Dignitas Nouvelle tentative par l'association suisse Dignitas, nouveau refus du Conseil d'Etat. Après sa décision en décembre 2021 de ne pas transmettre une QPC (Question Prioritaire de...
Session #2 : La Convention citoyenne sur la fin de vie à l’écoute des acteurs de terrain
Après une table ronde consacrée aux représentants des cultes, les membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie ont assisté, au deuxième jour de cette session 2, à des tables rondes de soignants et bénévoles qui ont témoigné de leur expérience de terrain auprès des malades.
Euthanasie : extension continue au Canada et au Québec
Après avoir étendu l’accès à l’euthanasie aux personnes dont la mort naturelle n’est pas « raisonnablement prévisible » à peine 5 ans après la première loi votée en 2016, le Canada entend organiser son accès aux personnes ayant une maladie mentale à partir du 17 mars 2023.
Opposabilité des directives anticipées : la limite fixée par la loi, validée par le Conseil constitutionnel
Le Conseil constitutionnel était saisi d’un conflit opposant des proches d’un patient à ses soignants autour de l’application de ses directives anticipées.