“Irremplaçable”, vidéo TEDx de Blanche STREB sur le thème “Perfect (im)perfection”

“Irremplaçable”, vidéo TEDx de Blanche STREB sur le thème “Perfect (im)perfection”

Retour sur la journée de conférences « TEDx » organisée par l’EM Lyon sur le thème « Perfect (im)perfection » ; Blanche STREB était l’une des dix invités de la 6ème édition de cet évènement.

Un danseur étoile, des créateurs de start-up, un lauréat de Masterchef, un aventurier du tour du Monde, le Porte-parole de l’Association Française Transhumaniste se sont succédé pour partager leur vision de la perfection, cadrés par l’ambition de TED qui se résume en un slogan : partager auprès du plus grand nombre « des idées qui valent la peine d’être diffusées ».

Verbatim du talk de Blanche Streb, intitulé « Irremplaçable »

« Nos limites, tout comme les innombrables talents et dons que nous possédons tous, sont à l’origine de “qui on est”. Nos fragilités, celles de ceux qu’on aime ou celles de personnes que nous rencontrons deviennent parfois le lieu même d’une intense créativité, de pulsions de vie, c’est parfois ce qui déclenche des vocations, ou donne sens à une mission, nous donne l’élan de nous surpasser, car l’épreuve permet de faire ses preuves. Cela peut donner l’énergie de nous améliorer, de vouloir prendre soin des autres, ou même chez certains, donne la fougue d’espérer changer le monde ».

« Et si, à mesure que la technique court derrière l’illusion de perfectionner l’espèce humaine, dans cette tentation de vouloir rendre autrui “meilleur”, c’était nous-même, et notre société que nous rendions moins meilleurs… ? »

« Se savoir porteur d’une prédisposition peut être source d’un progrès immense, dans la mesure où cela permet une surveillance ajustée, une médecine personnalisée. La connaissance génétique est une bonne nouvelle. Tout dépend cependant de ce qu’on en fait…. »

« Le monde se construit avec des forts et des faibles, l’un pouvant devenir l’autre à tout moment, l’un étant l’autre à tout moment. Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. Chacun de nous est imparfait. Mais chacun de nous est le seul à pouvoir prendre la place qui l’attend, car chacun est unique, singulier…Et c’est ça qui fait de chacun de nous une irremplaçable parfaite imperfection… »

GPA : l’Espagne prend des mesures pour arrêter sa pratique à l’étranger

GPA : l’Espagne prend des mesures pour arrêter sa pratique à l’étranger

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Le 13 février dernier, le Consulat espagnol à Kiev a bloqué plusieurs inscriptions d’enfants nés par mères porteuses en Ukraine ; l’Espagne souhaite dissuader le recours à cette pratique qui contrevient gravement aux droits humains.

Une source du ministère de la justice explique que « Ces parents ont eu recours à une pratique qui est illégale en Espagne, elle sert à exploiter des femmes qui vendent leur corps ».

Une dizaine de bébés seraient inscrits chaque mois en Ukraine au nom de commanditaires espagnols. Les anciens dossiers seront traités au cas par cas, selon l’Ambassade, mais aucun nouveau dossier ne sera accepté.

Déjà l’été dernier, des dizaines de citoyens espagnols avaient été bloqués plusieurs semaines avec des enfants nés par GPA en Ukraine. Le gouvernement espagnol avait invoqué des fautes médicales et des problématiques pouvant se rapprocher de la traite d’êtres humains.

Le parti socialiste au pouvoir en Espagne est fortement opposé à la GPA, ainsi que le Parti populaire de droite et Podemos. Seuls les libéraux centristes de Ciudadanos y sont favorables.

En Ukraine, la législation permet la GPA pour les couples composés d’un homme et d’une femme, qu’ils soient ressortissants ukrainiens ou étrangers. Les prix sont connus pour être moins onéreux qu’ailleurs, même s’ils s’élèvent malgré tout à 50 000 euros, dont une rémunération – qui n’est pas encadrée – pour la mère porteuse. Par ailleurs, la loi ukrainienne dispose que l’enfant conçu par GPA est légalement et automatiquement celui des commanditaires à l’origine de la démarche, évinçant la mère porteuse qui n’a aucun droit parental dès la conception.

Bien que la GPA soit une pratique illégale en Espagne, des agences commerciales incitent sa pratique à l’étranger, actuellement en toute impunité.

[CP] Alliance VITA dénonce l’instrumentalisation du Grand débat national par l’ADMD, lobby revendiquant la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté

[CP] Alliance VITA dénonce l’instrumentalisation du Grand débat national par l’ADMD, lobby revendiquant la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté

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Alors que notre pays traverse une crise sociale inédite, l’ADMD fait campagne, organisant des réunions publiques labellisées “Grand Débat National”, pour promouvoir la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, relayée largement par certains médias, sans débat. Alliance VITA dénonce cette récupération idéologique de la fracture sociogéographique.

Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et auteur de « La bataille de l’euthanasie » (Editions Salvator) :

« La crise des Gilets jaunes ne peut se traduire par une forme de mise à l’écart des personnes devenues vulnérables, alors que c’est de soutien et de protection dont elles ont besoin. La tentative de récupération de la crise sociale par les promoteurs de l’euthanasie nous préoccupe car nous connaissons le risque qu’une impuissance gouvernementale en matière sociale se traduise en une fuite en avant dans le domaine sociétal, avec, comme observé en Belgique, une grave dénaturation des soins palliatifs. Dans les rares pays où l’euthanasie a été légalisée, des personnes malades ou dépendantes sont soumises à des pressions croissantes avec le sentiment d’être un poids pour la société.

Le danger en période de crise serait donc pour la France de légaliser l’euthanasie pour éviter d’investir dans le développement des soins palliatifs et le renforcement de notre système de santé auprès des personnes dépendantes et fragiles.

Nous encourageons quant à nous les citoyens à intervenir paisiblement pour que d’une part tous les français qui en ont besoin aient accès au service public de soins palliatifs de qualité et, d’autre part, que l’accompagnement des personnes âgées dépendantes soit une véritable priorité pour notre pays. »

Un rapport préconise une nouvelle réforme du congé parental

Un rapport préconise une nouvelle réforme du congé parental

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Un rapport publié le 26 février 2019 par le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) préconise de réformer le congé parental pour mieux concilier vie familiale et vie professionnelle.

Constatant l’échec de la réforme du congé parental mise en œuvre en 2015, ce rapport concerne la garde par les parents, et les aides financières dont ils peuvent bénéficier s’ils interrompent ou réduisent leur activité professionnelle.

Il vient en complément de celui qui traitait « des modalités d’accueil des jeunes enfants de moins de trois ans, vues principalement sous l’angle du développement des modes d’accueil formel complémentaires ».

En effet le rapport souligne que « le recours à la PreParE (prestation partagée d’éducation de l’enfant) recule très rapidement (-32 % entre 2016 et 2017, -52 % depuis 2009), ce qui montre une forte inadaptation de cette prestation aux besoins des familles, liée en partie à la faiblesse de son montant, à ses conditions d’attribution et à la réduction de sa durée. ». Le montant de la prestation congé parental « s’est dévalorisé de 38 % par rapport aux salaires, ce qui est une des raisons de sa faible attractivité ». Les rapporteurs proposent de mettre en place un système d’indexation pérenne de son montant pour l’avenir, basé sur un index salarial.

D’autre part, le congé parental a été réduit à 2 ans si la mère est seule à le prendre. Or « Il s’avère qu’en dépit de la perte du droit à une prestation accompagnant l’interruption d’activité professionnelle, les mères sont restées inactives jusqu’aux 3 ans de leur benjamin, voire jusqu’à son entrée à l’école maternelle. » La perte de revenus a eu pour conséquence de doubler la part des familles pauvres : le pourcentage de mères vivant dans un ménage pauvre passe de 16 % à 33 % si la mère est en congé parental.

En réalité, la baisse de la durée d’indemnisation aux deux ans de l’enfant a fortement contraint les parents dans leur libre choix, qui guide depuis de longues années en France les politiques d’accueil du jeune enfant. Le rapport rappelle que « l’un des critères les plus importants exprimé est de pouvoir recourir à un mode d’accueil stable jusqu’à la rentrée à l’école de l’enfant ».

Les préconisations visent donc à un assouplissement des conditions et à une adaptation aux aspirations des familles. Il est notamment proposé de continuer à percevoir une prestation de congé parental jusqu’à ce que l’enfant entre en maternelle, de favoriser le temps partiel permettant de prolonger le congé parental sur une plus longue durée ou de mieux indemniser des congés courts.

Les propositions sont articulées autour de quatre axes :

  • Agir sur les modes d’accueil de la petite enfance ;
  • Agir sur le maintien ou l’insertion professionnelle des parents de jeunes enfants ;
  • Agir sur le congé parental et son indemnisation ;
  • Agir pour un meilleur partage des temps parentaux et lutter contre les inégalités femmes – hommes.

Les rapporteurs soulignent que « Les coûts immédiats seraient alors plus élevés, et une telle orientation nécessitera certainement des arbitrages en termes de calendrier des actions. Elle paraît cependant hautement nécessaire. Elle s’inscrit, enfin, dans une perspective d’investissement social et devra, à cet égard, être considérée, non pas seulement à l’aune de ses coûts immédiats pour les finances publiques, mais aussi au regard des bénéfices attendus pour la société, à commencer pour les enfants. ». Ce constat devrait être mis en perspective avec l’inadaptation de la PreParE aux besoins des familles qui s’est traduite par une diminution de plus d’un milliard d’euros des prestations versées à ce titre entre 2013 et 2018.

Cette question de la conciliation vie familiale et vie professionnelle est d’ailleurs à l’ordre du jour au niveau européen avec un accord intervenu le 24 janvier 2019, ouvrant la voie à une nouvelle directive, comme l’indique l’annexe 1 du rapport.

[CP] Alliance VITA prend position dans le Grand Débat National

[CP] Alliance VITA prend position dans le Grand Débat National

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Alliance VITA encourage tous les citoyens à participer au Grand Débat National en soutenant quatre propositions dans deux domaines : politique familiale et maternité, d’une part, et dépendance et fin de vie, d’autre part.

Alliance VITA a pris acte de l’organisation de ce Grand Débat National qui entend donner la parole aux citoyens sur quatre thèmes prédéfinis. Certes, l’expérience des Etats généraux de la bioéthique montre que le processus participatif ne garantit en rien la prise en compte des avis majoritairement exprimés : « Nous n’avons pas d’illusion sur le résultat de ce Grand Débat National », précise Tugdual Derville, Délégué Général de l’association « nous encourageons néanmoins les citoyens à y participer et à soutenir les quatre propositions que nous avons élaborées, afin que l’intérêt des personnes plus fragiles de notre société puisse aussi être porté et défendu, dans un contexte d’arbitrage des dépenses publiques. »

« Nous constatons les pressions économiques et sociales qui s’exercent sur les femmes et influent sur leur décision de conduire ou non une grossesse jusqu’à son terme » observe Caroline Roux, Déléguée Générale Adjointe et coordinatrice des services d’écoute d’Alliance VITA. Cette observation s’inscrit dans le contexte d’une réduction progressive de toutes les composantes de la politique familiale (quotient familial, allocations…), alors que la France enregistre une baisse continue de la natalité et du taux de fécondité. D’où les propositions d’Alliance VITA de soutenir la maternité et une politique familiale universaliste.

A l’autre extrémité de la vie, Alliance VITA constate la façon dont certains mouvements tablent sur le Grand Débat National pour prôner l’euthanasie. La réponse suggérée par Alliance VITA est tout autre : aider les familles à supporter le coût croissant de la dépendance sans se désengager de leurs proches âgés, et offrir un accès aux soins palliatifs généralisé, sans discrimination régionale.

Alliance VITA soutient donc aujourd’hui des propositions pour :

  • adapter les mesures sociales pour concilier maternité et vie professionnelle ;
  • retrouver une politique familiale ambitieuse ;
  • financer la dépendance tout en mobilisant les ressources intergénérationnelles ;
  • développer l’accès aux soins palliatifs pour toutes les personnes en ayant besoin.