Université de la vie 2024 : Soirée 2 : « La vie dans son déploiement »

Université de la vie 2024 : Soirée 2 : « La vie dans son déploiement »

Université de la vie 2024

Soirée 2 : « La vie dans son déploiement »

 

 

« La vie dans son déploiement » : la 2e soirée de l’Université de la vie a rassemblé près de 8000 participants

 

Inaugurée avec des clés pour “enjoliver” le monde, “La vie dans son déploiement” s’est conclue sur la quête humaine universelle du bonheur. Entre ces deux questions essentielles pour se déployer, la séquence s’est intéressée aux jeunes avec une double interrogation : comment les aider à grandir et à unifier leur vie en faisant des choix libres et responsables et comment les guider quand se banalisent les questionnements de genre, quand être homme ou femme n’est plus si évident ?

 

La question que chacun se pose sur son devenir personnel est valable également à l’échelle de l’humanité. Pour le porte-parole d’Alliance VITA, Tugdual Derville, nous avons à « fonder une humanité nouvelle, qui sache dépasser matérialisme, individualisme et hédonisme, pour dompter la puissance de la technique et protéger la vie ». Pour y contribuer, Tugdual nous invite à devenir des “enjoliveurs”, c’est-à-dire à rendre le monde meilleur en commençant par nous reconnaître héritiers et reliés. « Ici et maintenant, il reste des milliards de façons d’enjoliver le monde : le connaitre et faire connaitre, le réparer et le consoler, le bonifier et l’humaniser… », précise-t-il.

Être “enjoliveur” suppose de porter sur le monde et l’humanité un regard sain : émerveillé, curieux, attentif aux manques, aux blessures, aux besoins. Ce regard sain assumera la tension entre les sentiments de plénitude et d’insatisfaction. Alors peut s’exercer notre triple responsabilité dans notre façon d’enjoliver le monde : responsabilité de préservation, responsabilité de transmission, responsabilité d’innovation.

 

Fort de 14 ans d’expérience d’éducateur à la vie affective et sexuelle, Laurent Blaise constate que les jeunes rencontrés rêvent de construire un amour durable tout en craignant que ce soit impossible. Leur soif de bonheur durable leur semble difficile parce qu’ils manquent souvent d’estime, de confiance en eux, et se posent beaucoup de questions par rapport à leur identité personnelle et à leur avenir affectif.

Ils sont aussi fragilisés par une confrontation précoce à la pornographie, par la pression liée aux réseaux sociaux, par les séparations, la monoparentalité… Pour les aider à répondre à leur désir profond, il est fondamental de parler de relation et pas seulement de relations sexuelles. Et l’animateur de conclure : « Il est bon d’aider le jeune à développer sa réflexion sur ce qu’il veut vivre dans sa relation aux autres, à réaliser que la personne est un être de relation, à développer sa liberté et sa capacité à poser des choix responsables, sans occulter les conséquences de ses actes. »

 

Une psychologue clinicienne a ensuite partagé son expérience d’accompagnement auprès des enfants dits transgenres. Le nombre de jeunes s’estimant l’être est en nette augmentation. Ils vivent une profonde détresse qu’il s’agit de reconnaître et d’accompagner dans la durée tout en gardant à l’esprit qu’en réalité le pourcentage mondial de jeunes réellement dysphoriques reste très faible. De nombreux facteurs peuvent expliquer ce mal-être et chaque histoire est singulière.

Face à un enfant qui manifeste sa volonté de changer de prénom voire de genre, il est essentiel de l’accueillir inconditionnellement, d’écouter son histoire et son ressenti, ce qui ne veut pas dire forcément adhérer sans conditions à son discours. Car tout accepter peut installer le jeune dans une vraie solitude intérieure. Et on risque de passer à côté d’une pathologie cachée et donc de la prise en charge dont il aurait réellement besoin.

 

C’est quoi le bonheur ? C’est sur cette question inépuisable et éclairée par Raphaëlle de Foucauld que s’est achevée cette 2e soirée. Thérapeute et créatrice du concept « 2 minutes de bonheur », Raphaëlle développe des outils simples et concrets pour faire le plein de positif. Selon elle, travailler la qualité des liens avec les autres est primordiale dans cette quête du bonheur. « Profondément, mener une vie en accord avec nos valeurs et apprécier le moment présent sont des chemins de bonheur ».

 

Rendez-vous le 29 janvier pour la 3e soirée intitulée « La vie à son achèvement ».

Retrouvez le programme de l’Université de la vie 2024.

université de la vie 2024 : soirée 2 : « la vie, dans son déploiement »

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PPL Bien vieillir : en commission, les Sénateurs recentrent le texte

PPL Bien vieillir : en commission, les Sénateurs recentrent le texte

PPL Bien vieillir : en commission, les Sénateurs recentrent le texte

 

Après son adoption à l’Assemblée nationale en novembre dernier, la proposition de loi « Bien vieillir » a été examinée en commission au Sénat cette semaine. Les Sénateurs ont adopté le texte après avoir raboté près de la moitié des articles, considérant que ce texte, avec toutes les dispositions ajoutées  lors de son examen à l’Assemblée nationale, comportait de nombreuses mesures « inabouties ».

Portée par le groupe Renaissance, la proposition de loi pour bâtir la société du bien-vieillir contient de nombreuses mesures poursuivant trois grands objectifs : prévenir la perte d’autonomie, lutter contre la maltraitance des personnes âgées et garantir un hébergement de qualité en privilégiant le plus possible le maintien à domicile. Elle renforce notamment les contrôles dans les EHPAD afin d’éviter de nouveaux scandales deux ans après les révélations sur le groupe Orpéa, tandis que des soupçons de maltraitance visent maintenant plusieurs établissements du groupe Emera.

L’examen de cette proposition de loi à l’Assemblée nationale s’est déroulé en deux temps, en avril puis en novembre 2023. Au cours de cet examen, les députés avaient considérablement allongé le texte en y ajoutant une cinquantaine d’articles s’inspirant notamment des conclusions du Conseil National de la Refondation (CNR) sur le « Bien Vieillir » présentées en mars 2023 ou des Etats généraux de la maltraitance en juillet 2023.

Avant le débat en séance publique prévu à la fin du mois, le texte était examiné par la commission des affaires sociales du Sénat ce mercredi 17 janvier. La commission des lois était également sollicitée pour donner son avis sur les mesures relatives à la protection des majeurs. Les sénateurs de ces commissions ont considérablement réduit la taille du texte, en supprimant 31 articles sur les 65.

Les sénateurs ont par exemple choisi de supprimer la conférence nationale de l’autonomie, destinée à piloter la politique de prévention de la perte d’autonomie. La création de cette structure avait été très critiquée par les députés du groupe Les Républicains (LR) lors des débats à l’Assemblée nationale, dans la mesure où ses missions semblaient se recouper avec celles de la branche autonomie de la sécurité sociale et dans la mesure où la compétence en matière d’autonomie relève à ce jour des départements.

Néanmoins, les sénateurs ont ajouté des mesures pour favoriser la coordination locale, en obligeant notamment les établissements et services publics pour personnes âgées à se regrouper en adhérant à un groupement hospitalier de territoire (GHT) ou au nouveau « groupement territorial social et médico-social » (GTSMS) pour personnes âgées. Ils ouvrent également une possibilité de créer des conférences territoriales de l’autonomie au niveau d’un « bassin de vie », et non plus au niveau du département.

La commission a également renforcé le droit de visite en EHPAD pour en faire un droit absolu, même en période de crise sanitaire.

En revanche, plusieurs mesures de protection juridique des majeurs introduites par l’Assemblée nationale ont été supprimées. La rapporteure pour avis au nom de la commission des lois, Elsa Schalck, a regretté un manque de réflexion d’ensemble et de concertation avec les acteurs concernés. Selon elle, « cette approche partielle et précipitée n’est pas à la hauteur des enjeux qui appellent un projet de loi plus complet, avec avis du Conseil d’État et étude d’impact, sur les mesures de protection juridique des majeurs. »

Enfin, les membres de la commission ont retiré du texte une mesure ajoutée par le gouvernement pour contraindre les EHPAD privés à consacrer une fraction de leurs bénéfices à l’amélioration du bien-être de leurs résidents. Selon eux, cette mesure porte atteinte au principe de libre affectation des bénéfices par une entreprise privée, alors que « les groupements d’Ehpad privés lucratifs auditionnés indiquent tous consacrer plus de 10% de leurs bénéfices à de telles actions ». Ils considèrent que cette mesure est non seulement inutile mais qu’elle risquerait en outre de « détourner les investisseurs ».

La prochaine étape, pour cette proposition de loi, sera son examen en séance publique du Sénat du 30 janvier au 6 février. Si cette proposition de loi constitue déjà un premier pas, les attentes des professionnels du secteur se portent surtout sur la loi de programmation financière du grand âge, promise par Elisabeth Borne, alors Première ministre, le 22 novembre dernier. Contenue dans la PPL Bien vieillir, cette loi de programmation doit être présentée d’ici l’été 2024 pour répondre aux défis posés par le grand âge, et notamment l’autonomie. Des concertations avaient commencé avec Aurore Bergé, alors ministre des Solidarités.

Le changement de ministre annoncé le 11 janvier inquiète les acteurs du secteur. Selon le communiqué de la Fédération nationale avenir et qualité de vie des personnes âgées (FNAQPA), ses adhérents « s’interrogent sur l’engagement du Président de la République face aux défis du vieillissement. » Le silence du Président sur une loi grand âge lors de sa conférence de presse du 16 janvier vient renforcer encore ces inquiétudes.

Pourtant, cette loi de programmation est plus que jamais nécessaire. En 2030, les plus de 65 ans seront plus nombreux que les moins de 20 ans. Alors que le gouvernement souhaite faire évoluer la législation sur la fin de vie, la priorité est de lever des moyens ambitieux pour accompagner dignement nos aînés quand ils vieillissent.

 

Voir tous nos articles sur le grand âge.

ppl bien vieillir : en commission, les sénateurs recentrent le texte

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Marche pour la vie :  Rendez-vous le dimanche 21 janvier

Marche pour la vie : Rendez-vous le dimanche 21 janvier

Marche pour la vie :

Rendez-vous le dimanche 21 janvier

Organisée chaque année en janvier, la marche se déroulera cette année quelques jours avant l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi visant à inscrire dans la Constitution “la liberté garantie” pour une femme d’avoir recours à l’IVG. Cette marche, fondée en 1988, a rassemblé plusieurs milliers de participants lors des dernières éditions.

 
 

Alliance VITA qui accompagne depuis plus de 20 ans des femmes confrontées à des grossesses inattendues ou ayant subi une IVG, soutient cet évènement qui défend la dignité humaine et la protection de la vie.

En 2022 le taux de recours à l’avortement a atteint son plus haut niveau en France depuis 1990. Comment justifier cet empressement à constitutionnaliser un acte dont l’accès n’est pas menacé si ce n’est par l’instrumentalisation indécente de cette question sociale et humanitaire sensible ? A rebours de ces gesticulations, il faut au contraire offrir de véritables alternatives aux femmes qui souhaitent poursuivre leur grossesse afin que l’avortement ne s’impose jamais comme une fatalité.

En outre, en absolutisant ainsi l’avortement, on menace directement d’autres libertés qui lui sont associées : le droit à la vie, la sauvegarde de la dignité humaine, la liberté de conscience des soignants et la liberté d’expression.  On peut craindre qu’à terme, le législateur supprime la clause de conscience spécifique des soignants sur l’IVG, ou encore qu’il autorise l’IVG selon le sexe voire que les délais soient supprimés.

Alliance VITA demande depuis des années une étude sur les causes, les conditions et les conséquences de l’avortement. Telle devrait être la priorité de nos politiques. L’urgence est à la prévention pas à la constitutionnalisation.

 

Voir tous nos articles sur les droits de l’enfant.

la marche pour la vie 21 janvier 2024

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Université de la vie 2024 « Parier sur la vie, est-ce raisonnable ? » Soirée 1 : “La vie à son commencement”

Université de la vie 2024 « Parier sur la vie, est-ce raisonnable ? » Soirée 1 : “La vie à son commencement”

Université de la vie 2024 – Première soirée : “La vie à son commencement”

 

La 19e édition de l’Université de la vie 2024 s’est ouverte sur une première soirée dédiée à la vie à son commencement.

 

Plus de 7000 participants se sont retrouvés dans plus de 160 villes en France et à l’étranger pour se former, s’informer, réfléchir et pour agir face aux défis bioéthiques, politiques, culturels et humains à relever aujourd’hui.

Alors que la natalité baisse en France depuis 10 ans, cette séquence a exploré les ressorts d’un certain désenchantement de la maternité, pour se pencher ensuite sur l’élan de vie qui traverse chaque personne malgré ses ambivalences et ses peurs. Si tout le monde ne devient pas parent, l’enfantement est l’une des plus puissantes sources de ré-enchantement du monde. Qu’est-ce que donner naissance aujourd’hui dans une société tentée de vouloir tout maîtriser ?

 

A l’origine d’une maternité désenchantée, la journaliste Aziliz Le Corre, identifie trois principaux discours : le discours écologique par la voix des GINKS (green Inclination No Kids, engagement vert pas d’enfant) qui recommandent de ne pas avoir d’enfant pour préserver la planète ; le discours féministe qui considère la maternité comme une aliénation et son dernier avatar, le mouvement du regret maternel (courant de femmes qui regrettent d’avoir mis au monde un enfant) ; et le « petparenting » qui voit l’animal comme un substitut d’enfant. Face à ces discours, Aziliz plaide l’engagement, c’est-à-dire « accepter d’être responsable de cet être qui vient au monde ».

Et de conclure ainsi : « Face à toutes les inquiétudes du temps présent, mettre au monde un enfant est le plus grand acte d’espérance qui soit. Et l’une des seules véritables sources de ré-enchantement de notre monde. »

 

Responsable du service d’écoute SOS BébéJeanne Bertin-Hugault explore l’élan de vie dont chacun peut faire l’expérience et « que des évènements, des conditions peuvent alimenter, ou au contraire, étouffer ou éteindre ». Influençant l’élan de vie, l’ambivalence se manifeste notamment dans le désir d’enfant : « Il peut y avoir des doutes et des craintes liées à ce désir, par exemple la peur de renoncer à l’enfant que l’on a été ». L’ambivalence pendant la grossesse est souvent inconsciente et peut convoquer des sentiments d’amour et de haine, d’attachement et de rejet.

Et lorsque l’enfant paraît, « l’ambivalence exprime déjà l’attachement » de la mère au bébé. Outre l’ambivalence, les épreuves, les deuils et les peurs peuvent aussi parasiter cet élan de vie. In fine ce sont les liens et l’écoute qui le nourrissent : « L’écoute bienveillante offre à l’autre l’attention dont il a besoin pour sortir de sa solitude, se libérer de ses peurs, imaginer d’autres chemins possibles. »

 

Avec Blanche Streb, Directrice de la formation d’Alliance VITA, place à la réflexion autour de « ce que l’enfantement nous révèle de notre humanité et de l’impact possible des nouvelles techniques /pratiques de procréation artificielle sur les mentalités. » Comment articuler l’enfantement et son inscription dans la réalité, dans celle du temps par exemple ? Désormais des techniques comme la procréation artificielle donnent « l’illusion de défier le temps » voire « de défier la mort » via la PMA post mortem.

Derrière l’avènement de la technicisation de la procréation, s’impose une volonté démesurée « de maîtriser le mystère de la naissance » et le risque est de voir s’affronter deux cultures : « celle de la tentation de maîtrise et celle de l’accueil de l’imprévisible. Celle de la vie prise et celle de la vie reçue. »

 

 

Dans le prolongement de la transformation des mentalités par l’artificialisation de la procréation, Céline Revel-Dumas, journaliste et auteur de GPA. Le grand bluff, décrit la réalité de la GPA derrière la promesse d’une pratique encadrée et soi-disant « éthique ». La réalité c’est la toute-puissance du désir des parents au mépris de l’intérêt de l’enfant. C’est aussi une procédure de marchandisation globale, de l’achat d’ovocytes à l’accouchement, dans un marché d’ampleur internationale.

Enfin la légalisation de la GPA génère automatiquement un marché noir contrairement aux arguments invoqués par les partisans d’une GPA encadrée.

 

Dans de très nombreuses villes de France et de l’étranger, les soirées “La vie à son commencement” se sont conclues par des témoignages locaux : de médecins, soignants, de bénévoles, d’écoutants, de parents…

Prochaine soirée le 22 janvier autour de « La vie dans son déploiement ».

 

Retrouvez le programme de l’Université de la vie 2024.

université de la vie 2024 « parier sur la vie, est-ce raisonnable ? première soirée : la vie à son commencement

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[CP] – IVG dans la Constitution : un projet injustifié et dangereux

[CP] – IVG dans la Constitution : un projet injustifié et dangereux

COMMUNIQUE DE PRESSE –  16 janvier 2024

IVG dans la Constitution : un projet injustifié et dangereux

L’avortement peut être aussi parfois l’expression de violences faites aux femmes. Pour 40 % des 201 000 femmes concernées chaque année par des violences conjugales, ces dernières ont commencé lors de la première grossesse. Ce n’est pas l’avortement qui est menacé en France aujourd’hui mais la possibilité pour les femmes qui le souhaitent de poursuivre leur grossesse.

ivg dans la constitution : un projet injustifié et dangereux

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Le Conseil d’Etat valide la circulaire Blanquer sur le questionnement de genre à l’école

Le Conseil d’Etat valide la circulaire Blanquer sur le questionnement de genre à l’école

Le Conseil d’Etat valide la circulaire Blanquer sur le questionnement de genre à l’école

 

Le 29 décembre 2023, le Conseil d’Etat a validé la circulaire dite « circulaire Blanquer », portant sur la situation des enfants en questionnement de genre au sein de l’institution scolaire, rejetant plusieurs recours intentés par les associations SOS Education et Juristes pour l’Enfance. Sur quels motifs cette circulaire pouvait-elle être retirée ? Quels sont les enjeux d’un tel document ? Quels changements pourrait-il induire pour les enfants dits transgenres ?

 

Que contient la circulaire Blanquer ?

Une circulaire est un acte réglementaire qui vient du gouvernement, et qui a pour objet de faciliter l’application de la loi en proposant des mesures concrètes, des « bonnes pratiques » qui sont parfois déjà en usage de fait. Une circulaire n’a pas de valeur juridique contraignante.

La circulaire Blanquer intitulée « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire » s’intéresse au cas des enfants se posant des questions sur leur genre et propose plusieurs options pour leur accompagnement dans le cadre scolaire, à contre-courant de la loi qui ne permet pas le changement de sexe à l’état-civil des personnes mineures.

Le document suggère aux établissements de permettre aux enfants qui en expriment le désir, en accord avec leurs parents, d’effectuer ce qui est parfois appelé une « transition sociale ». Principalement, cela concerne :

 

La possibilité d’être appelé par un autre prénom que celui qui figure sur son acte de naissance, et de voir ce prénom utilisé sur tous les documents de la vie interne de l’établissement (comme les listes d’appel, cartes de cantine, etc.). Le véritable prénom de l’enfant ne serait ainsi utilisé que pour le suivi des notes comptant pour le contrôle continu des diplômes nationaux.

La possibilité d’être considéré comme appartenant au sexe opposé et donc désigné comme tel. Cela concerne notamment les pronoms employés pour parler de l’enfant, l’accord des termes appliqués à l’enfant, l’utilisation des mots « fille » ou « garçon »…

S’ajoute à cela l’épineuse question de l’utilisation des « espaces d’intimité », ce qui peut recouvrir : les toilettes, les vestiaires, les douches, les dortoirs (lors des voyages scolaires ou au quotidien pour les internats)… Sur ce point il n’est pas donné de réponse fixe par la circulaire, qui préconise la mise en place de solutions personnalisées, en concertation avec l’élève et assurant à la fois son bien-être et sa sécurité.

Trois voies sont ouvertes : la possibilité d’utiliser les toilettes/vestiaires du sexe opposé, celle de bénéficier d’un espace à part, et enfin la définition d’horaires aménagés pour l’utilisation d’un espace ou de l’autre.

Il est précisé que l’enfant ayant fait son choix de prénom/ désignation doit dès lors être appelé ainsi par tout le corps éducatif mais aussi par les autres élèves, et considéré comme du sexe opposé.

Fait intéressant, il n’est nulle part fait mention du sport, alors que certaines disciplines, dès le collège, sont bien souvent pratiquées en groupes non-mixtes, afin de ne pas pénaliser ou avantager injustement filles ou garçons…

 

Les recours demandant le retrait de la circulaire Blanquer

A la suite de la publication par Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l’Education nationale, de cette circulaire au Bulletin officiel le 29 septembre 2021, l’association SOS Education fait parvenir au ministère une pétition ainsi qu’une demande de retrait (requête du 3 mai 2022). L’association Juristes pour l’Enfance (JPE) fait de son côté parvenir également une première demande de retrait le 27 mai 2022. Ces requêtes envoyées au ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports restent sans réponse.

Plusieurs recours déposés ensuite au Conseil d’Etat par Juristes pour l’Enfance et SOS Education demandent l’annulation pour excès de pouvoir de la décision implicite du ministère de rejeter leurs demandes de retrait de la circulaire Blanquer ; d’enjoindre au ministère de retirer la circulaire ; de s’acquitter d’une somme en réparation du préjudice subi.

Dans sa décision du 29 décembre 2023, le Conseil d’Etat a validé la circulaire litigeuse, estimant qu’elle ne porte atteinte ni aux missions des personnels médicaux et sociaux, ni au principe de neutralité et de liberté de conscience des enseignants et des élèves ni à l’intérêt supérieur de l’enfant, ni enfin au droit à l’intimité et à la vie privée des élèves ainsi qu’au devoir des parents de protéger leurs enfants.

 

En quoi la circulaire Blanquer porte-t-elle atteinte à l’intérêt supérieur de l’enfant ?

Dans ses différentes requêtes, l’association Juristes pour l’Enfance explique bien les problèmes posés par une telle circulaire, qui se place clairement dans une perspective militante « trans-affirmative » en reconnaissant la transidentité comme un fait.

Tout d’abord, elle est en contradiction avec la loi et entérine de fait un changement de sexe « social » qui n’est pas permis en droit pour les mineurs.

Ensuite, elle est totalement irréaliste : les aménagements suggérés sur les espaces d’intimité, ou encore l’absence de consignes concernant la pratique sportive, montrent bien que l’on ne peut pas jouer comme on veut avec le donné biologique. En troisième lieu, elle entend imposer une nouvelle vision du réel aux tiers (corps éducatif, autres élèves et leurs parents), fondée sur le seul ressenti d’un élève en souffrance et faisant fi du propre ressenti et de la liberté de conscience des tiers concernés.

Enfin, elle porte atteinte à l’intérêt supérieur de l’enfant. Les enfants qui se posent des questions sur leur identité sexuée doivent évidemment être accompagnés, aidés, écoutés. Mais, souligne l’association, la « transition sociale » n’a rien d’anodin. Au lieu de permettre à l’enfant de prendre le temps, de réfléchir et d’être accompagné, y compris par un suivi pédopsychologique le cas échéant, elle l’enferme dans une nouvelle identité dont il lui sera ensuite très difficile de sortir.

Dans bien des cas, un traitement différencié (lieu ou horaires différent pour les toilettes, par exemple) peut aboutir à une perte d’amis ou désocialisation, bien plus que si l’enfant était simplement en questionnement. A l’âge où son développement cognitif (jusqu’à 18-20 ans) n’est pas encore terminé, pas plus que son développement psychique (jusqu’à 25 ans), il apparaît très dangereux d’engager l’enfant dans un processus dont il ne peut guère entrevoir les conséquences sur le long terme.

Certains pays commencent d’ailleurs à le comprendre. Ainsi le Royaume-Uni, « pionnier » dans la transition notamment des jeunes, revient aujourd’hui en arrière, comme en témoigne une note datant de décembre 2023 adressée aux établissements scolaires par le ministère britannique de l’Education. Ces recommandations sont l’aboutissement d’un vaste travail de recherche mené au Royaume-Uni et le fruit de la tragique expérience acquise après des années de pratique des transitions de genre chez les enfants.

La France pourrait s’inspirer utilement de l’expérience de sa voisine.

 

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L’avortement médicamenteux devant la Cour suprême américaine

L’avortement médicamenteux devant la Cour suprême américaine

L’avortement médicamenteux devant la Cour suprême américaine

 

 

La Cour suprême des Etats-Unis s’est saisie le 13 décembre 2023 d’un recours visant à rétablir des restrictions à l’utilisation de la Mifepristone, produit utilisé pour les avortements médicamenteux.

 

L’affaire a commencé au Texas par un recours de l’association Alliance for Hippocratic Medicine. Cette dernière alléguait que l’autorisation de mise sur le marché de la Mifepristone avait été improprement délivrée par la FDA (Food & Drug administration) en 2000. Le régime de modalités de délivrance de ce produit, connu également en France sous le nom de RU 486, a été ensuite plusieurs fois modifié notamment en 2016 puis en 2021.

 

Un produit soumis à des exigences spéciales

La Mifépristone est utilisée en association avec un autre produit, le misoprostol, ingéré 48h plus tard pour provoquer l’expulsion du fœtus. L’avortement par l’association de ces deux produits représente plus de 50% des avortements aux Etats-Unis (76% des IVG en France). Il peut avoir lieu à l’hôpital ou à domicile.

La Mifépristone fait partie des produits pharmaceutiques soumis à des exigences spéciales comme c’est le cas en France en raison de problèmes sanitaires de sécurité et de l’irréversibilité de l’avortement. Le produit doit être délivré directement à la personne (« exigence de dispensation en personne ») par un prescripteur médical certifié et n’est disponible qu’auprès de pharmacies certifiées.

Les exigences de la FDA liées à la délivrance sont multiples :

  • s’assurer de la datation de la grossesse,
  • vérifier qu’il ne s’agit pas d’une grossesse extra utérine
  • avoir la capacité à pratiquer une intervention chirurgicale en cas d’avortement incomplet ou d’hémorragie grave, et à garantir l’accès des patientes à des installations médicales équipées pour les transfusions sanguines.

Les femmes sont informées de possibles effets graves consécutifs à ce type d’avortement même s’ils sont rares, notamment des hémorragies sévères. En effet l’IVG par voie médicamenteuse peut conduire dans certains cas à des complications d’autant qu’elle peut être effectuée à domicile, en dehors d’un contexte hospitalier.

 

Les évolutions des modalités de délivrance de la Mifépristone

Au départ autorisé jusqu’à 7 semaines de grossesse, l’utilisation a été étendue en 2016 à des avortements jusqu’à 10 semaines de grossesse. A titre de comparaison en France les avortements médicamenteux peuvent avoir lieu en contexte hospitalier ou à domicile uniquement jusqu’à 7 semaines de grossesse. Depuis 2021, l’obligation de la « délivrance en personne » a été supprimée avec la possibilité d’obtenir le produit par voie postale.

Le premier jugement a suspendu la délivrance du produit au Texas. Puis la cour d’Appel saisie par La FDA et la société Danco qui commercialise le produit a autorisé la délivrance du produit mais de manière plus restrictive selon le régime antérieur à 2016, jusqu’à 7 semaines de grossesse.

La FDA et la société Danco ont alors interjeté appel contre cette décision renvoyant l’affaire devant la Cour suprême en avril 2023. Dans un premier temps, la Cour suprême a décidé  de maintenir la commercialisation de la Mifepristone dans son régime actuel, incluant la délivrance par voie postale, tout en acceptant de se saisir du recours.

 

La décision de la Cour suprême ne devrait pas porter sur les conditions de mise sur le marché en 2000 mais plutôt sur l’évolution des règles de délivrance au regard des exigences de sécurité sanitaire. Elle devrait intervenir dans quelques mois d’ici la fin de sa session annuelle, en juin 2024.

l’avortement médicamenteux devant la cour suprême américaine mifepristone ivg

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[CP] – Lancement de l’Université de la vie le 15 janvier 2024

[CP] – Lancement de l’Université de la vie le 15 janvier 2024

COMMUNIQUE DE PRESSE – 9 janvier 2024

 

Lancement de l’Université de la vie le 15 janvier 2024

Parier sur la vie – est-ce raisonnable ?

 

Le lundi 15 janvier 2024, l’Université de la vie donne rendez-vous à toutes les personnes désireuses de se former sur les grandes questions bioéthiques pour suivre la première soirée intitulée La vie, à son commencement.

Il est encore temps de s’inscrire dans l’une des 160 villes organisatrices en France, en Outre-Mer et à l’étranger. Cette année encore, le cycle de formation d’Alliance VITA attend des milliers de participants pour quatre séquences animées par des experts, grands témoins, témoins locaux et intervenants d’Alliance VITA.

Au programme de la première soirée : La vie à son commencement. Aziliz Le Corre, Jeanne Bertin-Hugault, Blanche Streb analyseront successivement la question de l’enfantement à travers :

  • La maternité désenchantée
  • L’élan de vie
  • N’être au monde
  • Un témoignage riche et documenté sur la GPA conclura cette première séquence.

 

Informations et inscriptions sur www.universitedelavie.fr

lancement de l'université de la vie 2024 communiqué de presse

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Réglementation européenne sur l’Intelligence artificielle : où allons-nous ?

Réglementation européenne sur l’Intelligence artificielle : où allons-nous ?

Réglementation européenne sur l’Intelligence artificielle : où allons-nous ?

 

Un accord en vue d’une réglementation européenne sur l’Intelligence artificielle a été trouvé le 8 décembre entre les Etats membres et le Parlement européen. Salué comme une première mondiale, cet accord a pour but de finaliser un texte au niveau européen qui entrerait en vigueur au plus tôt en 2025. Le travail de préparation a débuté en 2021, avant que Chat GPT et d’autres applications grand public ne viennent révéler l’impact au quotidien que ces technologies portent en elles.

 

Que comporte cette future réglementation ?

La réglementation comportera une définition des systèmes relevant de l’IA. Selon le parlement européen, “la priorité est de veiller à ce que les systèmes d’IA utilisés dans l’UE soient sûrs, transparents, traçables, non discriminatoires et respectueux de l’environnement. Les systèmes d’IA devraient être supervisés par des personnes plutôt que par l’automatisation, afin d’éviter des résultats néfastes“. La réglementation vise aussi à une définition uniforme sur le plan technologique qui puisse s’appliquer à de futures innovations. 

Le principe guidant la future loi porte sur l’évaluation systématique des risques imposant des règles différentes par niveau de risque.

Sont considérés comme des risques inacceptables les systèmes d’IA tels que la reconnaissance biométrique de masse, la notation sociale (pratiquée en Chine), la manipulation des comportements… Des exceptions sont cependant déjà prévues, par exemple pour les forces de l’ordre dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la recherche de victimes de traite humaine…

Le projet mentionne une interdiction pour “les systèmes d’IA qui manipulent le comportement humain pour contourner le libre arbitre“. La notion de libre arbitre est très ancienne et a donné lieu à de nombreuses discussions philosophiques, sans aboutir à un accord sur son sens. Certaines critiques n’ont pas manqué de pointer la difficulté d’y recourir pour une réglementation qui entend fixer des règles et protéger le grand public.

Les systèmes “à risque élevé” sont ceux qui “ont un impact négatif sur la sécurité ou les droits fondamentaux“. Ils seront soumis à évaluation avant la mise sur le marché et tout au long de leur cycle de vie, des versions plus puissantes d’un système pouvant impacter le niveau de risque.

Concrètement, une annexe du projet de loi cite comme exemple un système utilisé “pour évaluer les étudiants des établissements d’enseignement et de formation professionnelle et pour évaluer les participants aux épreuves couramment requises pour intégrer les établissements d’enseignement“, ou encore une IA “destinée à être utilisée pour la prise de décisions de promotion et de licenciement dans le cadre de relations professionnelles contractuelles“. Sont visés aussi “les systèmes d’IA destinés à être utilisés pour envoyer ou établir des priorités dans l’envoi des services d’intervention d’urgence, y compris par les pompiers et les secours“.

S’agissant d’IA plus généraliste incluant les systèmes génératifs comme ChatGPT, le projet prévoit des obligations de “transparence”. Le modèle doit être conçu pour ne pas générer du contenu illégal, il doit respecter les droits d’auteurs et les sons, images, textes doivent mentionner leur origine artificielle.

Des systèmes à risque faible (par exemple des “tchats” mis à disposition de clients) doivent mentionner à leurs utilisateurs qu’ils interagissent avec de l’IA.

 

Un bouleversement technologique qui soulève des questions concrètes

 

Les possibles applications de l’IA touchent tous les domaines : santé, justice, éducation, armée…

Les questions à poser, et à se poser en tant qu’utilisateur, sont nombreuses. Qui décide ? Sur quels critères et quelles méthodes ? Qui a accès aux données et sont-elles suffisamment sécurisées ? Comment ces données sont-elles utilisées et dans quel but? Un système d’IA s’appuie-t-il sur une chaîne de responsabilité humaine que l’on peut interpeller ?

Un récent exemple paru dans la revue Nature illustre les bouleversements possibles de l’IA dans la vie quotidienne. Un laboratoire de mathématiques appliquées au Danemark a utilisé une énorme base de données existantes sur l’ensemble de la population danoise pour estimer, entre autres, des probabilités de mort précoce. Les informations comprennent les événements de la vie liés à la santé, à l’éducation, à la profession, au revenu, à l’adresse et aux heures de travail, enregistrées avec une fréquence quotidienne.

En partant de l’hypothèse que les événements partagent des similitudes avec le langage, et en utilisant une technique d’IA semblable au modèle de ChatGPT, l’outil a pu “prédire” la mort précoce (entre 35 et 65 ans) avec une efficacité supérieure aux modèles existants. L’intérêt d’un tel système pour des compagnies d’assurance ou des mutuelles est évident et remettrait en question l’idée de base de la mutualisation des risques entre les individus. Dans un horizon indéterminé, ce type d’utilisation pourrait pousser alors à davantage de sélection anténatale pour des raisons de coûts d’assurances.

 

Un compromis instable ?

Le compromis trouvé par le Parlement européen et les Etats membres est le fruit de discussions entre de multiples acteurs et des intérêts économiques et politiques divergents. Pour la France, des voix diverses se sont fait entendre, soit pour demander plus d’interdiction (par exemple contre des systèmes de reconnaissance faciale dans l’espace public) soit plus de souplesse. Le projet prévoit une approche dite “bac à sable règlementaire » déjà utilisée dans ce domaine. Il s’agit de définir un cadre dans lequel des entreprises peuvent tester des innovations sans beaucoup de contraintes.

Les enjeux sont énormes et le marché est actuellement dominé par des acteurs américains et chinois. L’approche européenne se démarque par une volonté de réglementation, quand d’autres pays se contentent de codes de conduite volontaires, inspirés de principes généraux tels que ceux proposés par l’OCDE.

Aux Etats Unis, l’encadrement se fait par un ordre exécutif présidentiel, signé récemment. Il est donc plus facilement adaptable en fonction de l’évolution des systèmes et des demandes des acteurs de la technologie. Il est probable que la pression pour demander “plus de souplesse”, ou l’abandon de règles “trop strictes”, augmentent dans les années à venir.

Beaucoup d’acteurs soulignent la vitesse à laquelle les innovations en IA se développent et se déploient. Ce thème était souligné par un expert, Philippe Dewost, dans son intervention à l’Université de la vie 2023. Travailler à un consensus robuste pour mettre l’humain au centre, en IA comme en bioéthique, est une urgence.

règlementation européenne sur l'intelligence artificielle ou allons-nous ?

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[CP] – Parier sur la vie – est-ce raisonnable ?  Université de la vie 2024

[CP] – Parier sur la vie – est-ce raisonnable ? Université de la vie 2024

COMMUNIQUE DE PRESSE – 18 décembre 2023

Parier sur la vie – est-ce raisonnable ?

Université de la vie 2024

  • 15 janvier : La vie, à son commencement – (Non) désir d’enfant, élan de vie, renoncement à la maternité, GPA…
  • 22 janvier : La vie, dans son déploiement – Comment se déployer ? L’urgence de l’éducation affective et sexuelle, les questionnements de genre, la quête de bonheur…
  • 29 janvier : La vie, à son achèvement – Comment parier sur la vie quand elle est fragile, qu’est-ce que “bien vieillir”, comment penser l’action, décider, discerner les enjeux et appréhender le monde d’aujourd’hui ?
  • 5 février : Parier sur l’avenir – L’espérance est sans doute le pari des paris. C’est une ressource pour parier sur la vie et sur l’avenir, sans nier l’épreuve et la souffrance. Rencontre avec des personnalités audacieuses, engagées et inspirantes pour cette dernière séquence qui se déroulera en direct.
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